1932 Vierge de Surzur

Code XL : xavierdelanglais-OR-VS-HSTM-VES-1932

 

Titre : Vierge à l’enfant de Surzur  (VES)

Technique : Huile sur toile  Murale (HSTM)

Description :

Un dépliant publié par l’atelier Breton d’Art Chrétien, datant du début des années 1930, nous présente une vierge, dite de Surzur, tenant l’enfant Jésus entre ses mains et à ses pieds des fidèles prosternés devant elle, les femmes sont en coiffe de Surzur, ce qui correspond bien à la destination finale de cette œuvre, sans doute 1932, la date étant difficile à déchiffrer. Cette documentation indique qu’il s’agit d’une peinture murale réalisée au « Stic B » – Hauteur 2 m. 50 ». Or, comme pour celle de 1939, on ne trouve rien dans son journal d’artiste et pas davantage dans les archives de la paroisse. Il est donc impossible de savoir quand elle a été mise en place .  Nous n’en avons retrouvé aucune trace ni dans son atelier, ni ailleurs. On peut donc supposer qu’elle a été détruite, on ne peut que le regretter, car par la sobriété du trait, il s’en dégageait un style vigoureux et tout à fait dans l’esprit de son époque.

Gaëtan de Langlais, son fils

Date : 1932  9 septembre

Précision date : Daté et signé   (DS)

Dimensions : 250*70 environ

Collection : Disparu

Thème : Religieux

Couleur de fond : inconnu car la photo est sépia

Connu du public par : brochure de l’atelier breton d’art chrétien.

Code XL : xavierdelanglais-OR-VLPA-HSTM-DS-VES-1932

 

Ecrit d’artiste :  dans une lettre à Xavier Haas

31/7/1932  Vierge de Surzur:   Figures toi que je viens de décrocher une commande de 1.500 F, cela fait toujours plaisir… et surtout cette fois la commande venant de Surzur ! L’argent du tableau a été trouvé en une matinée. C’est, je crois, le résultat de la “réclame” que m’a fait l’inauguration de Ste Anne. Une femme du pays a donné mille francs à condition que son nom soit connu de Dieu seul. Ce qui m’a beaucoup touché c’est que tous ont donné leur offrande d’autant plus volontiers, paraît il, que le tableau devait être fait par moi. “Du travail comme ça vaut si cher”!

Rien ne pouvait me faire un plaisir plus grand que cette spontanéité de geste. Liberté m’est laissée en toute chose, sujet et exécution, seule la taille m’est imposée par l’ouverture de la boiserie dans laquelle doit s’encastrer mon tableau en remplacement d’une toile sans valeur à moitié disparue.

9/9/1932 J’installe tout à l’heure mon tableau à Surzur.

Annexe(s) :

Remplacée en 1939  par la Vierge des moissons :

repereannexe

détail de la Vierge des moissons de Surzur de mai 1939




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