Feiz ha Breiz ar Vugale 8 – 1934 –
Titre : Feiz ha Breiz ar Vugale 8 – 1934 – (FBV)
Édition : Feiz ha Breiz (FB)
Illustrateur : Xavier DE LANGLAIS
Type de publication : Revues et journaux (RJ)
Revue : Feiz ha Breiz ar Vugale
Type d’édition : Edition originale (EO)
Langue : Breton
Année de publication : 1934 mai
Numéro dans la collection : Mae 8
Dimensions : 21 X 27
Nombre de pages : 12
Synopsis : Feiz ha Breiz ar vugale [Texte imprimé] : kelaouenn viziek evid ar skoliou hag ar patronachou [“puis” kannad ar Vretoned vihan]
Numérotation : n° 1 (octobre 1933)-1939
Publication : Scrignac : [s.n.], 1933-1939
Note(s) : Texte breton
Le sous-titre varie
Édition destinée aux enfants de : “Feiz ha Breiz”
Impression : impr. à Guingamp puis Pleyber-Christ puis Saint-Pol-de-Léon
Description matérielle : 21 puis 27 puis 33 cm
Périodicité : Mensuel
Nombre d’illustration(s) : 2 In Texte :
Code XL : RJ-FB-FBV8-1934
Saint Salaun (Salomon)
Salomon ou Salaün, né probablement entre 810 et 820, mort en 874, fils de Riwallon, comte du Poher, fut roi de Bretagne de 857 au . C’est sous son règne que la Bretagne connut son extension maximale. Salomon est inscrit au Martyrologe de l’Église catholique.
Il devint roi de Bretagne en dépossédant son cousin Erispoé qu’il avait assassiné dans une église, n’approuvant pas le rapprochement avec la Francie. Il agrandit son royaume par les victoires qu’il remporta sur le roi franc Charles le Chauve et sur les Normands. Il avait une cour fastueuse et demandait aux moines de prier pour lui. Il fut mis à mort par ses vassaux révoltés. Son règne a donné lieu à bien des légendes. Malgré tout, il fut considéré comme un saint par les moines qui avaient grande dévotion pour leur roi généreux.
Salomon a été assassiné le dans l’église d’un lieu appelé aujourd’hui Ar Merzher ou La Martyre, en souvenir de cet événement. « Salomon se réfugia dans l’église d’un monastère où il fut pris et traité avec une sauvagerie inouïe. On lui arracha les yeux avec tant de violence qu’il en mourut dans la nuit ». Sa mort le fait proclamer martyr par le peuple et l’Église catholique romaine. Son corps fut inhumé dans le monastère de Plélan ou dans celui de Maxent, conformément au désir qu’il avait exprimé de reposer aux côtes de son épouse, la reine Wenbrit. Plus tard, son corps fut enlevé, probablement lors d’une des invasions normandes, et transporté jusqu’à Pithiviers, où une partie de ses reliques reposent dans l’église Saint-Salomon et Saint-Grégoire. Cependant une autre partie de ses reliques resta ou revint en Bretagne ; l’église Saint-Salomon de Vannes, détruite en 1793 pendant la Révolution française, possédait quelques ossements du saint.
- Le diocèse de Vannes l’honorait traditionnellement d’une fête annuelle chaque . Une église Saint-Salomon existait à Vannes, détruite en 1793. La rue Saint-Salomon menait à une porte du même nom.
- Langoëlan (Morbihan) : une chapelle latérale de l’église paroissiale Saint-Barnabé lui est consacrée.
- Plouyé (Finistère) : la chapelle Saint-Salomon date du xviie siècle. Traditionnellement son pardon était marqué par un culte très particulier concernant les chevaux31.
- La Martyre (Finistère) : cette paroisse aurait été le théâtre, le , de l’assassinat de Salomon, roi de Bretagne, à l’endroit même où est placé aujourd’hui le maître-autel de l’église paroissiale. L’église paroissiale Saint-Salomon possède un reliquaire en argent, en forme de chapelle, du xvie siècle, dit de saint Salomon (avec poinçon P. G. répété). L’église possède aussi une statue de saint Salomon.
- Des statues de saint Salomon existent à Landivisiau et à Maxent. L’église Saint-Maxent possède un vitrail représentant saint Salomon accordant des privilèges à une terre qu’il donne pour la fondation d’un monastère
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