1932 CHEMIN DE CROIX de l’église de MERILLAC (22)

Titre : CHEMIN DE CROIX de l’église de MERILLAC

Thème : Œuvre monumentale

Lieu  : l’église de MERILLAC

Illustrateur : Xavier DE LANGLAIS

Année de réalisation : 1932/33

Dimensions : 50*80 pour chaque station.

Nombre de stations : 14

Histoire de cette commande :   Chemin de croix réalisé par Xavier de Langlais en 1932 sur plaque de ciment émaillée en LAP

Seconde expérience de chemin de croix pour Xavier de Langlais. Elle est audacieuse par sa technique : le LAP : “la pierre cristal aux milles nuances”, capable de durer “des siècles” l’a totalement séduit. C’est un matériau breveté par une société de Malakoff, qu’il a fait adopter par l’atelier An Droellenn. Il en fait la publicité par des prospectus : “moins coûteux que la mosaïque, plus résistant que n’importe quel matériau naturel ou artificiel, un panneau de lap est une véritable fresque pétrifiée à surface lisse, polie comme un miroir.”

L’église Saint-Pierre de Mérillac (Côtes-d’Armor), édifiée en 1863, était dépourvue de chemin de croix. En 1932 l’abbé Turmel passe commande à Xavier de Langlais d’un chemin de croix en Lap. Les motivations du prêtre pour ce choix audacieux ne sont pas connues, faute d’archives : souhait de promouvoir la création bretonne, ou simples raisons économiques ?

Les panneaux respectent la contrainte du Lap : une peinture en aplats séparés par un trait délimitant les zones chromatiques, à la manière du cloisonnisme. Chaque scène est encadrée d’un bandeau noir intégré dans la masse. Xavier de Langlais ajoute à son traitement du chemin de croix une manière japonisante, une forme de manga avant l’heure. Les scènes ne montrent jamais le Christ en entier ou vu de loin, mais toujours un détail d’une posture, des personnages souvent décentrés qui semblent vouloir rentrer dans le cadre.

Les deux séries sont identiques : celle de Merillac et celle de Pont l’Abbé. Une station isolée a été retrouvée récemment qui servait de témoin pour en faire la promotion auprès du clergé.
Une déclinaison en plus petite taille était proposée, ainsi que Ste Thérèse qui n’ont pas eu le succès escompté.

En 1933 il expose à Nantes une “station de chemin de croix en Lapis-lazuli”.

Pourquoi pas d’autres ? Cette possibilité de tirage multiple n’a surement pas empêché l’artiste de poursuivre, lui qui voulait touché toute la Bretagne. Yeu t’il rupture avec la société de production ? La modernité stylistique de ses panneaux effraya t’elle les curés commanditaires ? C’est probable, car le curé de Muzillac démarché par l’artiste justifia son refus par un “c’est du moderne, je doute que ce soir compris”. Est ce le poids des panneaux qui a été un handicap majeur ?  (65kg chacun)

Les quatorze stations traditionnelles sont placées de part et d’autre de la nef,

Plaquette Atelier Breton d’Art Chrétien LAP

Code XL : OM-CCPLOE-EO

Station I

Station II

Station III

Station IV

Station V

Station VI

Station VII

Station VIII

Station IX

Station X

Station XI

Station XII

Station XIII

Station XIV

 

 

 

Illustrations associée(s) :

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