1975 Sul Fask ar Gelted ( Le Dimanche de Pâques des Celtes) – revue Al Liamm
Titre : Sul Fask ar Gelted ( Le Dimanche de Pâques des Celtes) (SFG)
Édition : revue Al Liamm (AL)
Auteur : Xavier de Langlais
Illustrateur : Xavier DE LANGLAIS
Code XL : AP-AL-SFG-EO
Type de publication : Pièce de théâtre
Type d’édition : illustrations originales (IO)
Langue : Breton
Année de publication : 1975
Dimensions : 19*23
Nombre de pages : 10
Synopsis :
La troisième et dernière pièce éditée à ce jour est Sul Fask ar Gelted ( Le Dimanche de Pâques des Celtes). Elle a été éditée dans le numéro hommage d’Al liamm en 1975 avec Koroll ar Marv hag ar Vuhez selon le souhait de Xavier de Langlais.
Koroll ar Marv hag ar Vuhez était une pièce qui lui tenait à cœur. Le témoignage de Ronan Huon nous le confirme HUON (1975):
« Bez e oa skridoù all en devoa meneget en ul lizher e miz Meurzh 1972 : “A-hendall me ‘garfe embann un doare barzhoneg am eus skrivet pell zo, hag am eus echuet en deizioù-mañ diwar-benn ar Gelted Sul Fask ar Gelted e anv emichañs. Va c’hoant a vije moulañ anezhañ war un dro gant Koroll ar Vuhez hag ar Marv [sic] bet embannet gwechall gant Sav, e-korf ar gelaouenn hepken. Tresadennoù a savfen evit an div oberenn-se ha pa ne vefe nemet evit reiñ dezho un tammig muioc’h a fetisted“. »
« Il y avait d’autres écrits qu’ils m’avaient cité dans une lettre en mars 1972 : “Sinon, j’aimerais publier une sorte de poésie que j’ai écrite il y a longtemps et que j’ai finie ces jours-ci à propos de Celtes, je pense l’intituler Le Dimanche de Pâques des Celtes. Mon désir serait de la publier en même temps que Koroll ar Vuhez hag ar Marv qui a été publiée autrefois par Sav, dans une seule revue. Je ferais des dessins pour ces deux œuvres si ce n’est que pour leur donner un peu plus d’épaisseur. »
Pêr Denez estime qu’il a demandé à publier ces deux pièces uniquement, car ce sont les deux seules qui sont construites sous formes de vers. (DENEZ (1999), p.47)
Cette publication aura donc lieu dans le numéro hommage d’Al Liamm comme il l’avait souhaité.
C’est une pièce de théâtre en cinq parties faisant intervenir des groupes de personnes bretonnes et galloises. Selon Pêr Denez, Xavier de Langlais « semble avoir considéré ce texte comme sa grande œuvre poétique. » Or il apparaît que le style de versification, plutôt en prose, n’égale pas la qualité de Koroll ar Marv hag ar Vuhez. Erwan Hupel, lui n’y voit « pas le meilleur texte proposé par Langleiz, la forme en est convenue et la harpe celtique semble y avoir remplacé la lyre à la hâte… »
Il s’agit ici ni plus ni moins que d’un cours d’Histoire teinté de légendes et mythes sur
l’évolution du peuple breton de Grande-Bretagne. On y retrouve au début leur arrivée dans les
îles britanniques. Puis, au milieu le banquet issu de l’histoire légendaire incluse dans l’Historia
Regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth, qui vit la trahison de Hengist ordonnant
l’assassinat des chefs Bretons 456 . S’ensuit la fuite des Celtes vers le Pays de Galles et
l’Armorique, leur déclin puis la prise de conscience qu’une résurrection est possible et l’espoir
que la Celtie renaisse.
On retrouve dans cette dernière composition une forte inspiration chrétienne de par le
vocabulaire utilisé et le schéma global de l’histoire. Mais on retrouve aussi et surtout l’origine
de ses engagements et de la voie qu’il a empruntées tout au long de sa vie. Il s’est toujours
considéré comme héritier de ce peuple breton. Ces personnages utilisent le terme de « Gouenn » voulant dire « Race » ou « Ethnie » à la fin de l’introduction. Et la langue bretonne qui donne tout le sens de son action. Elle est, pour lui, liée à ses origines, son identité, ses racines.
Les pièces de théâtre de Xavier de Langlais sont intimement liées à ses poésies. Un lyrisme
certain s’y dégage, bien souvent soutenu par les thèmes antiques, philosophiques, spirituels et
allant au-delà de la simple représentation de la réalité. Mais ces thèmes ne sont pas les seuls
qu’il ait traités, en témoigne sa pièce inédite An Tamall développée plus loin. Ainsi, au regard
de ses écrits, cette forme littéraire scénique est un moyen pour lui d’enseigner et transmettre sa vision du monde plus que de divertir.
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